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Régimes fonciers
Loi Malraux Contribuables concernés Type d'avantage fiscal Conditions à respecter Précisions complémentaires Attention : Pour bénéficier de la
loi Malraux, vous devez impérativement être à l'initiative des travaux.
Si le fisc admet que vous puissiez confier par mandat tout ou partie des
démarches et prestations de direction et surveillance des travaux, elle
se réserve néanmoins la possibilité de vérifier que ce tiers n'est pas
en fait celui qui est à l'origine des travaux. Ce dispositif fiscal nommé secteur sauvegardé, plus connu sous le nom de loi Malraux, peut se résumer de la manière suivante : les propriétaires d'un immeuble situé dans un secteur éligible à la loi Malraux peuvent imputer leurs déficits fonciers résultant de leurs dépenses de restauration immobilière sur le revenu global et, ce, sans aucun plafond. Pour bénéficier du régime fiscal accordé dans le cadre de la loi Malraux, plusieurs conditions sont requises. Situation du bien Le bien doit être un logement ancien situé soit
Déclaration d'utilité publique Sur le bien en question, l'acquéreur doit entreprendre des travaux de restauration immobilière qui devront avoir été déclarés d'utilité publique. Que le bien soit situé en ZPPAUP ou en secteur sauvegardé, les travaux entrepris doivent aboutir à la restauration complète d'un immeuble bâti, à cette réserve près que dans la mesure où certaines parties de l'immeuble ne nécessitent aucune intervention, la loi n'exige pas que l'on y engage des travaux. Initiative de l'opération L'initiative des opérations de restauration immobilière doit être prise par une personne seule ou par un ensemble de propriétaires regroupés au sein d'une Association foncière urbaine (AFU). Autrement dit, le vendeur du ou des immeubles concernés ne peut prendre l'initiative du regroupement des propriétaires et encore moins de réaliser les travaux en leur nom. Engagement de location Une fois le bien réhabilité, le ou les logements doivent être loués nus à un locataire pour sa résidence principale pendant une durée minimale de 6 ans. Mais, contrairement à la loi Besson le propriétaire n'est plus tenu, depuis 1994, de respecter des plafonds de loyer et de ressources du locataire. A l'exception des intérêts d'emprunt et des frais accessoires à l'emprunt,
qui restent déductibles des revenus fonciers dans les conditions normales,
toutes les charges de la propriété de droit commun, de même que les dépenses
de démolition, les travaux de reconstitution des toitures ou de murs extérieurs
dès lors qu'ils sont consécutifs à ceux de démolition, ainsi que les travaux
de transformation en logement de tout ou partie d'un immeuble, en ajoutant
aussi les frais d'adhésion à des AFU, peuvent engendrer un déficit. L'investisseur peut déduire de son revenu global l'ensemble des dépenses nécessaires à la restauration et, ce, sans plafonnement de leur montant. Seuls les intérêts d'emprunt et les frais accessoires de ce prêt ne sont imputables que sur les revenus fonciers des cinq années suivantes. Parmi les dépenses imputables sur le revenu global, on relèvera
Le non-respect de la procédure peut entraîner la requalification s'il est démontré qu'il s'agit d'une vente camouflée en l'état futur d'achèvement. Le second risque est de surpayer l'opération (achat du logement ancien plus les travaux). Il ne faut pas en outre perdre de vue que la situation d'un immeuble en secteur sauvegardé n'est pas une garantie systématique de demande locative ni de rendements locatifs intéressants, là comme ailleurs, la qualité de l'emplacement est primordiale. En cas de non-respect du délai de location de six ans, tous les déficits imputés depuis le début sont réintégrés dans le revenu global de l'année en cours. S'il y a revente, même après six ans, le calcul de la plus-value imposable ne prend pas en compte le coût des travaux. Aussi, pour éviter une taxation importante, il n'est d'autre solution que de conserver le bien aussi longtemps que nécessaire pour réduire chaque année de 5 % la plus-value imposable. Une fois l'opération Malraux terminée, l'engagement de location de six ans respecté, le bien est considéré comme un bien ancien traditionnel. Si vous désirez continuer à le mettre en location, vous pourrez selon les cas :
Joignez à votre déclaration les factures prouvant la réalité des travaux ainsi que la copie de leur autorisation sans oublier l'adresse du logement, la copie du bail et le nom du locataire. |
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