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Régimes fonciers
Logements anciens Contribuables concernés Type d'avantage fiscal Conditions à respecter Précisions complémentaires Les propriétaires bailleurs de logements anciens qui entreprennent des travaux de rénovation sur leur bien peuvent sous certaines conditions bénéficier d'avantages fiscaux importants. Exception faite de louer ensuite le logement pendant au moins trois ans, aucune autre obligation spécifique n'est requise. L'avantage fiscal octroyé se traduit par la faculté pour l'investisseur qui constate des déficits fonciers de les imputer sur son revenu global à concurrence de 10 700 € (70 187,40 F). Cette limite est annuelle. En outre, elle est appréciée par foyer fiscal ou dans le cadre d'une société au niveau de chacun des associés. Imputation des intérêts d'emprunt Toutefois la partie du déficit provenant des intérêts d'emprunt ne peut
venir en imputation que des seuls revenus fonciers, reportable pendant
dix ans. Biens concernés Ce droit à imputation s'applique sans restriction aux déficits provenant
des locaux appartenant directement Avantage du dispositif Cette possibilité donne un regain d'intérêt aux investissements immobiliers locatifs nécessitant des travaux. Elle permet d'acheter moins cher, de faire des travaux dont plus de la moitié du prix peut être récupérée en gains fiscaux et d'augmenter sensiblement le loyer en fin de travaux, sans être soumis au plafond de loyer du statut Besson ancien. Ce droit à imputation sur le revenu global est toutefois subordonné à la location de l'immeuble pendant au moins trois ans. Cette possibilité offerte à tous les propriétaires bailleurs intéresse au plus haut point ceux qui profitent de cet avantage pour rénover un logement et toutes les parties communes d'un immeuble locatif, tout en faisant appel à l'emprunt pour que les dépenses imputables sur le revenu global soient plus importantes. Il s'agit de toutes les charges déductibles du revenu brut foncier, à l'exception des intérêts d'emprunt, c'est-à-dire
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